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- Écrit par : Louise Hénuset, ing., consultante en formation et développement
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- Écrit par : David Beaudoin, B.A.A., M. Sc., directeur NVS Learning
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- Écrit par : Catherine Privé, M.A.P., CRHA, présidente et chef de la direction
Même s'il n'apparaît pas si évident que la santé des employés rime avec la performance de l'organisation, la tendance est à la promotion d'une vie en santé, au travail comme à la maison. Bien évidemment, cette tendance ne peut qu'avoir des retombées positives. Que ce soit pour la gestion de son énergie, pour maintenir la cadence, pour avoir de bonnes idées, pour maintenir des relations constructives, la gestion de sa santé et de celle de ses collaborateurs s'avère un investissement à valeur ajoutée. Effectivement à valeur ajoutée puisque celui-ci aura des effets durables, c'est-à–dire, souhaitons-le, à long terme. D'autant plus que maintenant nous sommes continuellement interpellés sur la dimension relationnelle, dans un espace de temps de plus en plus court (instantanéité).
Tous ces nouveaux facteurs exigent une santé physique et mentale solide. D'ailleurs, il est de plus en plus fréquent de comparer le monde du travail à celui du sport, plus spécifiquement les gestionnaires aux athlètes d'élite. Cette comparaison repose sur le fait que ces deux catégories de personnes sont appelées à toujours atteindre des objectifs très élevés. L'enjeu est que les athlètes d'élite passent la majeure partie du temps à entretenir leur réserve d'énergie, leur connaissance de soi, leurs forces tandis que les gestionnaires sont à peine conscients de la nécessité de s'accorder du temps pour la restauration de celles-ci. Les organisations qui veulent des gestionnaires qui sauront maintenir une cadence élevée pour atteindre de hauts niveaux de performance devront se préoccuper d'eux.
Les organisations qui performent le mieux ont elles un secret?
En fait, trois caractéristiques se dégagent de celles-ci. http://www.mckinsey.com/client_service/organization/latest_thinking. En premier lieu, les organisations qui se démarquent ont une vision claire et sont capables de s'arrêter pour faire le point et actualiser leur vision. Deuxièmement, le fait d'être capable d'inclure les différentes parties prenantes dans la prise de décision génère un consensus et une mobilisation certaine. Enfin, les organisations performantes sont capables de laisser tomber les pratiques et les processus qui ne sont plus au service de leur succès.
Nous pouvons aussi affirmer que l'efficacité contribue directement à la performance organisationnelle. Selon le Centre de recherches pour le développement international du Canada, l'efficacité organisationnelle est définie comme étant une condition préalable pour qu'une organisation puisse atteindre ses buts. En suivant cette définition, toute organisation performante devrait s'être penchée sur son efficacité.
L'individu dans tout ça!
Nous pourrions parler aussi de la responsabilité individuelle des individus quant à leur santé et à leur contribution dans la performance organisationnelle. Chaque individu doit réfléchir à sa vie professionnelle autant qu'à sa vie personnelle puisque la santé est un atout incontournable pour réussir sur les deux plans.
Faire un travail que l'on aime, avoir des attentes et objectifs clairs, se sentir compétent et reconnu sont tous des éléments qui contribuent à la santé d'un individu au travail. À mon avis, un individu qui s'épanouit au travail a de grandes chances d'être heureux dans sa vie personnelle.
Or, ceci étant dit, les milieux organisationnels avec leur rythme effréné et dirigé vers les résultats, les résultats, les résultats, n'encouragent en rien le ralentissement permettant la réflexion et la recherche du bien-être et de la cohérence. De plus, en voulant acheter la performance des gestionnaires par le biais des bonis et des récompenses, on la diminue (inspiré de Jacques Forest)
Alors que l'on cherche la vitalité et le bien-être des gestionnaires pour que ceux-ci soient des leaders d'impact et de résonance, on crée des réalités contre-productives qui diminuent leur motivation et brouillent leurs sens.
Les gestionnaires, à l'image des vaisseaux sanguins qui font circuler le sang vers le cœur puis le redirigent à travers le reste du corps, doivent alimenter et soutenir les employés afin d'obtenir un rendement optimal, atteindre des buts communs à l'intérieur d'une structure adéquate et avec les compétences requises. Dans le contexte actuel, ces nouveaux défis représentent un vrai marathon mené au rythme d'un sprint!
Comme les vaisseaux sanguins obstrués, les gestionnaires sont surchargés et n'arrivent plus à fournir. Les nombreuses pressions et contraintes de l'environnement amènent les gestionnaires à s'éloigner de leur fonction première. Ils sont confrontés à la gestion de la complexité, tant à cause du rythme imposé par les pressions organisationnelles que des nombreuses problématiques à gérer. Cette complexité exige deux fois plus de temps et d'efforts mentaux. Ils ont donc moins d'espace temps, moins de dispositions et moins de réponses aux questions multiples auxquelles ils doivent répondre. En somme, on constate une disponibilité réduite des gestionnaires et une discordance des attentes de l'organisation envers ces derniers et celles liées à leur fonction première.
Quelle serait donc l'initiative de mise en forme à prescrire pour s'assurer que l'organisation puisse tenir la course de l'innovation, du développement et de la performance?
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- Écrit par : Mathieu Garon, B.A., M.B.A., consultant en efficacité organisationnelle
L’importance accordée à l’innovation et à la capacité « créatrice » comme facteurs fondamentaux à la prospérité et à la croissance des entreprises de l’économie du savoir a mis de l’avant la pertinence du travail en réseau et la nécessité de mettre en commun notre savoir (Tremblay 2007). Pour répondre à ces nouveaux impératifs, de plus en plus de personnes se tournent vers les communautés de pratique (CoP), virtuelles ou non, pour accroître leur expertise.