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- Écrit par : Sonia Fillion, B.T.S., M. Ét., chef de pratique santé organisationnelle, associée et Geneviève Schoeb, B.A., candidate au Ph. D., consultante
Tous les jours, les médias nous rapportent de multiples exemples de manifestations de la violence s’exerçant dans les différents milieux de vie, tels que la famille, l’école, le travail et les organisations de loisirs et de sports. Se présentant sous différentes formes, la violence physique, psychologique, sexuelle ou financière est une problématique de société touchant tous les milieux socioéconomiques.
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- Écrit par : Catherine Privé, M.A.P., CRHA, présidente et chef de la direction
Vos préoccupations sont-elles plus lourdes que vos intentions? Les préoccupations sont normales jusqu’à un certain niveau et lorsqu’elles ne prévalent pas sur les intentions. En fait, les préoccupations peuvent nous faire perdre l’énergie nécessaire à l’atteinte des objectifs.
Il est facile pour un gestionnaire de développer un mode de fonctionnement réactif « pompier » et de perdre de vue l’essentiel et l’important. Courriels, textos, réunions et rythme effréné peuvent être des pièges qui font que le gestionnaire reste dans le quotidien. Donnons-nous les moyens d’élever notre jeu!
Il importe donc de connaître quelles sont nos intentions. Pour une semaine, un mois ou une année, le gestionnaire doit savoir ce qui l’habite et les efforts qu’il souhaite investir pour atteindre ces visées.
Plusieurs éléments de contexte peuvent contribuer aux préoccupations professionnelles : surcharge de travail, conflit de rôles, complexité, relations tendues, pression, délais, etc. Le gestionnaire doit savoir gérer ses propres préoccupations pour préserver son impact et aussi être en mesure de voir le niveau de préoccupations dans son équipe de travail. Le fait d’être très alerte et à l’écoute de son équipe permet d’identifier de façon préventive des problématiques qui pourraient dégénérer plus tard sans l’attention du leader.
Certaines personnes gèrent plus facilement le stress lié aux préoccupations et aux événements extérieurs. Il est intéressant de voir comment ces personnes arrivent à faire cela. La capacité à gérer ses préoccupations est une chose, mais cela n’assure pas le réflexe de prendre du recul. Ce réflexe est aussi important, puisqu’il permettra au gestionnaire de voir en avant.
La période estivale peut nous aider à prendre du recul pour faire le point sur nos réalisations et nos intentions pour la prochaine année. En effet, l’été pourrait au moins nous amener un sentiment de liberté favorable à l’idéation et à la réflexion. Vous permettrez-vous des moments libres de préoccupations professionnelles? Ces moments peuvent être si simples, mais trop peu fréquents.
Une autre façon de bien gérer ses préoccupations est de les replacer en fonction de ses priorités. Cette stratégie nous amène à relativiser et à diminuer l’ampleur perçue de nos soucis. Enfin, le gestionnaire peut aider ses collaborateurs à bien gérer leurs préoccupations professionnelles et surtout à les accompagner dans la définition de leurs intentions. C’est une bonne façon de faire grandir ses collaborateurs et de les propulser vers la réussite de leurs projets.
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- Écrit par : Mathieu Senécal, B.A.A., M. Sc. et Mathieu Garon, M.B.A., consultants en développement organisationnel
À la suite de la parution de notre dernier blogue, plusieurs lecteurs ont communiqué avec nous pour nous dire : c’est bien beau d’avoir une structure facilitant l’innovation, mais concrètement, comment fait-on pour innover? Nous avons donc décidé de dédier ce blogue à l’exploration des différentes techniques que tous peuvent utiliser en entreprise afin de favoriser l’émergence d’idées et de pousser la créativité à un autre niveau. Évidemment, en espérant que les conditions nécessaires à l’innovation soient soutenues par des efforts aussi importants que le désir d’innover.
Récemment, nous avons répertorié plus de 90 activités permettant d’exploiter et de libérer le potentiel créatif des équipes de travail. Nous avons décidé d’en partager trois avec vous.
A) Le remue-méninges (brainstorming)
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- Écrit par : Catherine Privé, M.A.P., CRHA, présidente et chef de la direction
De plus en plus, le gestionnaire est appelé à être un « technoleader » puisqu’il gère en « asynchrone », vit le virtuel dans ses rapports quotidiens avec son équipe et doit idéalement réussir à avoir le même impact.
Cette distance agile peut rendre plus compliqué le contact régulier avec son équipe, contact qui permet de prendre le pouls plus facilement.
Effectivement, une des responsabilités du gestionnaire est d’évaluer régulièrement le climat dans son équipe. Ne serait-ce que de s’assurer que chaque membre de l’équipe évolue adéquatement, maintienne des relations positives avec ses collègues et que son niveau d’engagement reste toujours élevé.
Malgré toutes les activités d’entretien que le gestionnaire doit faire dans son équipe (rencontres individuelles, réunions d’équipe, reconnaissance, etc.), ce dernier doit quand même se doter d’indicateurs ou d’observations lui permettant d’évaluer le climat et la situation actuelle dans son équipe. Il est le premier répondant qui a le devoir d’agir pour dénouer les nœuds. C’est principalement lui qui doit s’assurer que les conditions favorables à la collaboration soient en place.
Quelques trucs faciles pour prendre ce pouls reposent sur le fait d’avoir des contacts réguliers, à distance et en face à face, pour lire le non-verbal et observer les comportements des membres de l’équipe. Le taux de participation et l’intérêt quant aux activités proposées par le gestionnaire sont un signe d’un climat sain ou, à l’inverse, tendu.
Il est important de garder en tête que l’échange de courriels n’est pas suffisant pour le maintien d’un bon climat dans une équipe de travail. Il est nécessaire de continuer à investir dans le développement de relations significatives. Il en va de même pour toute relation interpersonnelle : rien ne peut remplacer la présence de qualité de son interlocuteur lorsque vient le temps de développer la confiance et le respect.
Comme l’un des rôles du gestionnaire est de construire et de maintenir de bonnes relations au sein de son équipe, il est impératif que sa présence et sa disponibilité, physiques et mentales, soient au rendez-vous. Cette présence de qualité lui permettra de rallier les gens autour d’un but commun et de créer le sentiment partagé que tous font partie intégrante de l’équipe et que leurs besoins sont pris en considération.
Être attentif au quotidien et porter attention aux signes positifs et négatifs, tels que l’engagement ou l’absentéisme, permettra au gestionnaire de mieux capter la perception qu’ont les employés de leur milieu de travail. Le cas échéant, il sera plus facile d’intervenir pour changer une situation malsaine si celle-ci est prise dès ses débuts et avant qu’elle prenne trop d’ampleur.
Et vous, prenez-vous le temps de prendre le pouls du climat de votre équipe?